Les 7 vies de Madeleine Riffaud
Film de Jorge Amat
Utopiart productions
Documentaire de long métrage 100 mn HD
Interprétation: Madeleine Riffaud
Réalisateur Auteur: Jorge Melchor dit Amat
Conseillère historique: Christine Levisse Touzé
Image Jorge Amat
Son Pablo Melchor
Post Production: Tito do Pinho
Dessins : Dominique Bertail
Musique Jean Louis Valero
Archives:
Fond Madeleine Riffaud
Librairie du Congrès US
Musées de la Résistance
Préfecture de Police Paris
Production: distribution : Utopiart films
Les sept vies
de Madeleine Riffaud
Madeleine
Riffaud aurait pu, elle aussi, avoir le même sort que Guy Moquet
fusillé comme otage à Châteaubriant et rentrer ainsi dans la légende.
Elle
fait partie de ces résistants, « figures de l’ombre » qui
ne sont pas morts, elle est de ces rescapés. Elle n’en est pas moins
une héroïne.
Tous
les pays, tous les régimes, tous les partis usent du procédé de la mort
du jeune héros pour exalter des vertus nationales, morales, patriotiques et
donner en modèle l'exemplarité de leurs destins. Nous, nous voulons montrer
comment on vit l'histoire au quotidien et comment on fait parti de l'histoire
avec un petit "h".
En
1944 0Madeleine Riffaud échappa au peloton d’exécution ainsi qu’au train qui
aurait du l’emmener au camp d’extermination. Elle a pu ainsi participer
activement à la libération de Paris.
Désirant
aujourd’hui faire un film sur elle, cela nous permet grâce de passer du mythe
de la résistance au concret d'une existence humaine incroyablement riche. Cela
la mène après 44, en tant que journaliste, à écrire sur les guerres d’Algérie
et du Vietnam, côtoyant Hô Chi–Minh ainsi que d’autres personnalités du
tiers-monde et d’écrire des livres avec des tirages de plusieurs milliers
d’exemplaires.
Ma
rencontre avec Madeleine commence avec un livre trouvé par hasard chez Gibert
Jeune : « On l’appelait Rainer ». Un ami me dit qu'il y avait là
matière à faire un grand film. Il la connaissait bien: c’était son premier
mari : Pierre Daix rescapé de Mauthausen. Quand après avoir lu son livre
sur la résistance j’ai appelé Madeleine, elle m'a prié d’aller voir ailleurs.
Elle se préparait à quitter ce monde car son grand amour Nguyem Thi venait de
mourir. J’allais quand même la
voir chez elle où elle vit entourée d’une douzaine d’oiseaux. Depuis 20
ans, elle refusait d’être filmé aussi bien par les chaînes américaines
que Françaises. Après beaucoup de péripéties, j'ai pu mener à bien mon
film sur la libération de Paris « Avoir 20 ans en août 1944 ». À
cette occasion, une amitié est née. J'ai eu envi de faire un nouveau film avec
elle en la voyant dans les bras d'un beau Vietnamien sur une photo. J'ai appris
qu'il s'agissait de son grand amour le poète Nguyem Thi. A partir de ce
moment elle me raconte 50 ans
d’une incroyable histoire d’amour.
Madeleine et Thi
en 1951
De
là est née sa passion pour le Vietnam, pour Ho Chi Minh puis pour le Viêt-Cong.
Par ses articles de presse et ses reportages,
elle fut avec Burchett une des seules journalistes à pouvoir vivre au
quotidien dans les maquis du Viêt-Cong. Madeleine a encore dans ses archives
des mètres de pellicules et des centaines de photos qui sont la preuve par
l’image des personnages et des actions dont elle raconte la guerre contre un
ennemi tout puissant.
Le
désir de faire un film sur l’aventure de la vie de Madeleine Riffaud est lié
aussi à son talent de conteuse et d’écrivaine. Elle n'a pas peur de dire des
vérités, même si cela dérange. C’est pour cela qu’elle n’a été récupérée par
aucun parti, ils ont eu trop peur de sa liberté de parole.
Pourquoi
je veux faire ce film ?
Tout
d’abord j’ai envie de faire un vrai film, de 90 mn, sans le formatage
télévisuel, où une voix off t’explique ce que le personnage raconte. J’ai envie
d’écouter aussi bien ses silences que voir ses regards outragés. Et
derrière tout cela il y a le désir de cette femme courageuse de 92 ans de
laisser un testament où elle pourrait enfin dire, dévoiler des choses qu’elle à
vécue, dont elle à été témoin ou tout simplement occulté pour être fidèle au
Parti communiste des années 1944, celui de la Résistance.
Il y a eu plusieurs documentaires
sur la résistance de Madeleine Riffaud, mais tous s’en tiennent aux actes, à
l’histoire, aucun ne la laisse raconter à sa façon comment une jeune fille de
17 ans se trouve aussi bien un pistolet à la main que dans les geôles de la
gestapo puis du coté du FLN et du Viêt-Cong. Ce n’est pas facile pour une femme
d’affronter cela, d’autant plus qu’en 1944 elle à du recommencer sa vie avec
une énorme dépression. Rien n’a été facile pour elle, ni de rentrer dans la
résistance, ni de devenir journaliste, ni de travailler au Vietnam …elle a même
du quitter son grand amour Thi au
sous les ordres de Ho-Chi-Minh. Violée à l’âge de 16 ans, torturé à 20 ans elle c’est construite soi même, avec
une carapace faites de ses écrits, articles et indignations. Car Madeleine n’a
jamais acceptée le monde tel qu’il est…et elle est toujours une vielle femme
indignée !
1943-44- La résistance : Son engagement
dans la lutte armée, son arrestation, torture, et enfin la libération de Paris.
1945-75- Grand reporter en
France, Algérie, au Nord et Sud Vietnam, au Laos.
1949-2004 –Sa grande histoire
d’amour cachée avec le poète
Vietnamien Thi Nguyem
1940-2016 : Les amis de
Madeleine Riffaud : De Paul Eluard, Picasso, Vercors…Ho chi Minh, Aubrac,
Rol Tanguy…et d’autres.
1- La résistance : 1942-1944 :
En 1942, c'est à
Saint-Hilaire-du-Touvet, prés de Grenoble (Isère), où elle est soignée pour une tuberculose, qu'elle
rencontre un jeune homme qui la fait entrer dans la Résistance. Une fois
guérie, direction Paris, où elle devient agent de liaison... Ayant fait ses
preuves elle est entrée dans la Résistance armée à 18 ans. Officier FTP
(Francs-Tireurs et Partisans) à 20 ans, elle exécute un officier allemand pour
venger Charles Martini, un de ses amis résistants, abattu par une patrouille
allemande.
Arrêtée par un milicien et
livrée à la gestapo (rue des Saussaies, Paris 8ème) torturée, condamnée à mort,
elle échappe par miracle à l'exécution. "Il est facile de mourir à 20 ans
pour une cause que l'on croit juste". Ce 19 août, Madeleine Riffaud sait
que chacun de seconde est un instant volé à la mort. "Un jour c'est un
jour, et toute heure compte", lui avait dit une compagne de captivité. Rue
des Saussaies, elle est torturée pendant trois semaines, tandis que le
phonographe passe en boucle des airs de Bach. Pour ne pas être violée, elle se
fait passer pour juive. Un SS risquait la mort s’il couchait avec une juive.
Elle est renvoyée à la prison de Fresnes. La condamnée doit être fusillée le 5
août. Son exécution est repoussée. Le 15, elle s'échappe du dernier train de
déportés qui part de la prison de Fresnes vers le camp de Ravensbrück, (Camp de
concentration allemand réservé aux femmes).
Elle est à nouveau capturée. Après une médiation menée par le
Consul de Suède, Raoul Nordling, elle est finalement libérée dans la nuit du 18
au 19 août. Après une nuit de repos dans un dortoir de la gare de l'Est,
Madeleine Riffaud repart se battre. Son courage lui vaudra d’être nommée
lieutenant au feu. Quatre jours plus tard elle attaque un train allemand avec
la compagnie St Just, avec qui elle se bat jusqu’à la libération totale de
Paris.
2- Le Viêt-Nam :
Dès 1963 Madeleine Riffaud fut une des rares
journalistes occidentales admises à pénétrer dans le maquis Viêt-Cong.
L’essentiel de cette
évocation portera bien sur ce Viêt-nam où Madeleine Riffaud a passé tant de
mois et d’années comme correspondante de guerre.
Elle filme, et photographie
afin de dénoncer les horreurs de la guerre et raconter aussi, la solidarité et l’enthousiasme de ce peuple
qui souffre et lutte contre une armée cent fois plus puissante.
Avec un premier
reportage en compagnie du
journaliste australien Wilfrid Burchett, ils vécurent une guerre qui ne
disait pas son nom et d’où ils rapportèrent un film largement diffusé en 1965 à
« Cinq colonnes à la une ».
A partir de 1966, ils décident et réussissent à envoyer,
malgré l’atroce bombardement au Nord Viêt-Nam par les B-52, leurs articles et
photos repris par l’ensemble de la presse internationale.
Il faudrait citer les mille
et une histoires que raconte Madeleine Riffaud de façon simple, directe, sans
recherche de mots ni d’effets. Bien sur tous ces événements qui ont marqué sa
vie, se retrouvent dans ces livres
:
« Dans le maquis
Viêt-Nam » et dans « Au Nord Viêt-Nam - sous les bombes » livres
vendus à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires. Pour nous, il est particulièrement instructif et émouvant de l’entendre
évoquer elle-même cela, le rappeler comme s’il était tout naturel d’avoir si
souvent frôlé la mort. Mais comme elle le dit elle-même : « Pendant huit
ans, j’ai vécu plein de choses incroyables, mais personne ne se prenait pour un
héros ».
Lorsque Madeleine Riffaud
pénètre, fin novembre 1964, au Sud Vietnam,
il y a presque vingt années
que le pays est en guerre (1945) et plus de cinq ans que le soulèvement armé
contre la dictature de Saigon a commencé. Le conflit n'a pas encore pris la
dimension internationale qu'il va connaître peu après.
Les Américains sont certes
là, mais ils ne sont que quelques milliers. La journaliste démontre
implicitement que leur
intervention massive est désormais inévitable. C'est ce moment précis qu'a
choisi Madeleine Riffaud pour pénétrer, en compagnie de W. Burchett au Viêt-nam du Sud. Ils veulent faire
connaître au monde l'héroïque mouvement de résistance et de libération.
Pendant plusieurs années,
elle est une des seules à partager
totalement cette vie dangereuse. Dans ses écrits, elle évoque aussi la
solidarité, l'ingéniosité et l'optimisme de cette population martyrisée. Elle a
apporté dans le style qu'on lui connaît, son témoignage sur un moment capital,
celui qui précède immédiatement l'avalanche, le déchaînement, le déluge de fer
et de feu qui va s'abattre sur le Nord comme sur le Sud, faire des millions de
victimes, y semer le deuil, la ruine et la désolation par l’intervention
directe de l’armée américaine.
3- Une histoire
d’amour avec Nguyen Dinh Thi.
Cette histoire est celle d'un amour impossible, qui
pourtant dura cinquante ans. Un amour infini, broyé dans les tumultes
politiques de la deuxième partie du vingtième siècle. C'est aussi le destin de
deux amants sacrifiés, sans cesse se cherchant et sans cesse arrachés l'un à
l'autre par le courant de l'Histoire. NGUYEN DINH THI Madeleine Riffaud a vécu
cette histoire d’amour avec le grand poète Vietnamien jusqu'à la mort de
celui-ci en avril 2004.
Nguyen Dinh Thi et Madeleine
Riffaud en 1965
Ils se rencontrèrent pour
la première fois en 1951 à Berlin Thi
participait à un festival
de la jeunesse et des sports. On était en pleine guerre froide et la
France en pleine guerre
d’Indochine. Ce genre de rencontre avait pour but de renforcer la paix et lutte contre le début de la guerre
froide. Thi avait lu les poèmes de Madeleine publiés par Eluard. Ils admirent
tous les deux le grand poète turc Nazim Hikmet. Le coup de foudre entre ses
deux poètes est simultané. Tous les deux sont timides. Elle, n’est pas encore
guérie des blessures et des tortures subit durant la guerre. Ils n’osent pas manifester leur amour. Elle
le revoit à Moscou pour le congrès des écrivains du mouvement pour la paix. Là,
protégés par Jorge Amado ils peuvent vivre leur passion. Ils se retrouvent à
Hanoi… pour vivre quelques semaines d’amour.
Hô Chi Minh (dit Nguyên Ai
Quoc) les maries…à Hanoi quand commence la psychose de la guerre froide, la
xénophobie gagne du terrain.
Hô Chi Min leur ordonne de se séparer.
Elle rentre
à Paris et se plonge dans le drame algérien…
En 1954 il y a la
conférence de Paris, pour la fin de la guerre d’Indochine. Là, retrouvailles
avec Thi. Il découvre Paris, les nymphéas de Monet, le Louvre.
Ils sont surveillés, et
doivent se cacher. Pour les Vietnamiens du Nord on ne revient pas sur un
sacrifice…ils ne doivent plus jamais vivre ensemble…ils peuvent se voir en
public, mais pas plus. Thi en fera quand même un peu trop et finira par être
rappelé à Hanoi. Thi devenait douteux dès qu’il avait une relation avec une
Française.
En 1965 ils se revoient en
cachette à Hanoi sur un toit profitant du fait que la ville est bombardée et
que personne ne les surveille.
En 1973 la fin de la guerre
du Vietnam, les accords sont signés à Paris. Ils se revoient régulièrement
jusqu’à sa mort en 2004.
Les poèmes d’amour de Thi
dédiés à Madeleine sont célèbres au Vietnam et leur histoire est rentrée dans
la légende comme ici, celle de Roméo et Juliette.
Petite biographie de Madeleine Riffaud :
Après avoir participé à la
résistance, à la libération de Paris avec la compagnie St Juste on lui refuse de s’engager dans l’armée
régulière, comme ses amis, pour continuer à libérer la France.
Avec l’aide d’Eluard elle
publie un livre de poèmes écrits en prison, avec en couverture un portrait
d’elle fait par Picasso.
Elle entre, grâce à ses
camarades de résistance, Vercors et Eluard, dans des journaux tels que
"Les Étoiles", "Les Lettres Françaises » "La Vie Ouvrière" puis plus
tard comme grand reporter à "L’Humanité". C’Était un journal où l’on
risquait sa vie comme le prouve l’attentat de l’OAS qui l’a frappée à Oran en
1962. Sitôt rétablie, après un bref voyage en 1963 en Iran dans l’entourage du
Général de Gaulle, elle réalise un scoop mondial en passant deux mois et demi
dans le maquis Viêt-Cong, avec le journaliste australien Wilfrid Burchett.
De cet épisode de sa vie
sont sortis, en dehors des reportages écrits dans diffèrent journaux de France
et d’Europe, un film réalisé par Roger Pic pour "Cinq colonnes à la
Une", un disque et un livre: "Dans les Maquis Viêt-Cong"
(Julliard) tiré à des centaines de milliers d’exemplaires et traduit en neuf
langues. Par la suite, avec l’escalade américaine au Nord Vietnam, les
collaborations de Madeleine Riffaud se sont élargies de "L’Humanité"
à RTL (correspondante à Hanoi "Pavese Sera") et dix heures de télévision
européenne notamment pour l’Allemagne Fédérale. Le film en couleur
"Haiphong face aux B 52" (avril 1972) fut diffusé aux USA par
"CBS News", par la télévision d’Allemagne Fédérale et par la Suisse.
En 1973, loin de s’écarter de la vie, Madeleine Riffaud a voulu passer une fois
de plus de l’autre côté du miroir, faire du grand reportage au coin de sa rue.
Comme l’a écrit Yvan Audouard dans "Le Canard Enchaîné" : « Ce
n’est pas la peine d’aller au bout du monde pour aller au bout de la nuit".
Après s’être fait embaucher comme fille de salle, au plus bas degré de
l’Assistance publique, elle Écrit "Les linges de la Nuit" qui reçu un
immense accueil dans toute la presse. De tirages en tirages, de livres de poche
en livres de poche le livre a atteint en dix ans le million d’exemplaires.
Depuis elle continue sa
résistance bien évidemment, à l’exemple de son ami Vercors, en écrivant son
besoin de témoigner.
CV de Jorge Amat
47 rue Gutenberg 93500
Pantin
06 50 50 32 18
amatjorge@yahoo.fr
Réalisateur :
Licences de Cinéma et
d’Arts Plastiques à Paris VIII.
Élève de Jean Douchet,
Jacques Rivette, Roger Dadoun, Jean Painlevé et Gilles Deleuze.
Télévision :
2019: Filles de Mai : 52 mn
2016: "Les Résistants du train fantôme"
avec Guy Scarpetta, 52 mn FR3
2015 : Kantorowicz chez Kafka : doc sur
le peintre Kantorowicz
2014 : Une série de
clips sur l’art.
2013: Léo Bassi l'anti Pape de Lavapies – 52
mn doc sur un clown philosophe. Arte
2013: Génération Ferré- 52 mn doc sur Léo
Ferré -Arte
2012: "L’instinct de Résistance"- 90 mn
avec Stéphane Hessel, Pierre Daix, Armand Gatti, Serge Silberman.
2010 : La France des camps, 1938/1946 – 84 min. France 2 (les 200 camps de
concentrations et 600 000 internés)
2009 : Halte à la mafia - 62 min. Arte (la
révolte de la société civile en Sicile contre la Cosa Nostra)
2008 : Maréchal nous voilà ? - 62 min. France
2 (la propagande sous Vichy)
2007 : La traque de l’affiche rouge - 72 min.
France 2, docu-fiction (comment la police a fait tomber le groupe Manouchian)
2004 : Témoins de la libération de Paris - 52
min. TV5 / Planète
2004 : 20 ans en août 1944 - 90 min. France2
(la Libération de Paris vécue par Madeleine Riffaud)
2003 : La voix de Jean Moulin - 90 min. France 2 (la résistance et la
mort de Jean Moulin)
2001 : Ciao Bella Ciao – 60 et 80 min. Planète
/ La vidéothèque de Paris (l'exil des gauchistes italiens en France) - distribué au cinéma Accatone.
2001: Le Val d'Aran- 60 mn sur les
guérilleros espagnols en France.
2000 : Le trésor de Yamashita - 52 min. France
3 (le butin de guerre japonais aux
Philippines)
1999 : « L'espoir pour mémoire » - 3 X 55 min. France 3 /Planète (chronique
des Brigades Internationales en Espagne: 1936-39)
1998 : L'oeil du Consul - 52 min. France 3 (la
guerre des Boxers et la Chine en 1900)
1990 / 1999 : Treize
films de I3 à 52 min. sur l'Opéra de Paris, le musée du Louvre, Beaubourg,
Orsay et sur des grands peintres (Picasso, Picabia, Max Ernst, Dado, Clavé,
Amado...) pour FR3, Arte, Canal Plus.
1984 : Décors et mirages
: doc sur les gd décorateurs de l'opéra de Paris: FR 3
1981 : Les costumes de
l'opéra de Paris: FR3
Cinéma :
2019 Filles de Mai : 90 mn sur les femmes
pendant Mai 68
2017: Version 84 mn "Les Résistants du train
fantôme" pour le cinéma
2014 : L’instinct de Résistance - 86 mn - doc avec Armand Gatti - Pierre Daix
- Stéphane Hessel – Serge Silberman-
2013 : Scénario de long
métrage : Trois femmes à Paris.
2008 : Sonate pour un fugitif - 80 min. (avec
Ainara Iriba et Jordi Florès).
2007 : A la recherche de Kafka – 75 min. (avec
Tom Novembre, Albert Delpy, Juliette Andréa).
2005 : Dado tagueur – 70 min. – documentaire
(pendant 4 ans, l’artiste Dado a peint des fantômes de lépreux dans une
chapelle près de Gisors).
2003 : Voyage en Oxyplatine - 65 min. (journal
de bord de 2 ans de maladie). Sélectionné au Festival de Saint-Sébastien.
1997 : Les Paradoxes de Buñuel - 80 min. (avec
Michel Piccoli, Jean-Claude Carrière). Sélectionné aux festivals de Venise,
Tokyo et Saint-Sébastien.
1984 : Clin d'œil – 90 min. (avec Julien
Negulesco, Dominique Varda). Prix spécial du jury au festival de
Saint-Sébastien.
1974- "La mort de
l'utopie" fiction avec Arrabal, manuelle Riva, José Luis Aguirre,
Charlotte Trench. Festival Avignon, sortie en salles.
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